Charles Louis
de Saulces de Freycinet (14 novembre 1828, Foix – 14 mai 1923, Paris),
politicien et ingénieur français.
Il a étudié à
l’École polytechnique avant d’entrer les services du gouvernement. Au
gouvernement, ingénieur du corps des Mines, il est le chef de
l’exploitation de la Compagnie des chemins de fer du Midi lors de la
chute du Second Empire.
Il collabore
avec Gambetta dans le gouvernement de la Défense nationale en 1870-1871
durant la Guerre franco-allemande de 1870 et soutient, autant que faire
se peut à son poste, le jeune officier Louis Nathaniel Rossel qui
refuse l’armistice face à la Prusse. Il devient sénateur de la Seine en
1876, mandat qu’il devait conserver jusqu’en 1920. Il est ministre des
Travaux publics (1877-1879), où son nom est attaché à la multiplication
de lignes de chemin de fer souvent de qualité médiocre (plan
Freycinet), dans le but de désenclaver les régions mal desservies. Il
contribue également à la modernisation des voies fluviales, notamment
par l’établissement d’une norme pour la taille des écluses, connue
depuis sous le nom de gabarit Freycinet.
Il est ensuite
à plusieurs reprises président du Conseil après avoir été appelé pour
la première fois par Jules Grévy, cumulant cette fonction avec celle de
ministre des Affaires étrangères en 1879-1880 puis en 1885-1886. Il
soutint Jules Ferry dans ses projets de laïcisation et de scolarité
obligatoire.
En 1886 il fit
expulser les prétendants au trône de France puis fut battu par Marie
François Sadi Carnot lors des élections à la présidence de la
République de 1887. Premier civil à devenir ministre de la Guerre en
1889-1890, il fit porter le service militaire à trois ans, créa
l’état-major général et modernisa l’équipement militaire en faisant
adopter par l’armée le fusil Nicolas Lebel et le canon de 75.
Accusé d’avoir
voulu étouffer le Scandale de Panama, il fut éloigné du pouvoir mais
retrouva le ministère de la Guerre dans le cabinet Charles Dupuy où,
soucieux de défendre l’honneur de l’armée, il se montra ardemment
antidreyfusard. Président de la Commission des forces armées au Sénat,
il fut encore ministre d’État dans le Gouvernement Aristide Briand en
1915-1916.
Source
: Wikipédia
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