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Saone.org : Navigation et plaisance fluviale sur la Saône

 
Les archives des articles de journaux régionaux ou nationaux en 2007
 
 

Les articles ci-dessous proviennent des journaux L’Est Républicain et la Presse de Gray que nous remerçions.


« C’est la maison de mon ami Dick »
Article 07 du 18 Août 2007

Des centaines de bateaux défilent à l’écluse et accostent à Gray. Dont celui à voiles et plutôt original de Dick et Nel, deux Hollandais en route vers le Sud-Ouest.

« La Saône est la deuxième rivière de France la plus fréquentée au niveau du tourisme fluvial, après le Canal du Midi. Ses eaux sont généralement calmes, ses paysages très appréciés. Et à Gray, plusieurs dizaines de bateaux transitent chaque jour à l’écluse, dont 30 % de bateaux privés », commentent d’une même voix Damien Michel et Claudine Thorelle, de l’office du tourisme de Gray. L’un des derniers arrivés en terre grayloise affiche un look et des mensurations inédites : vingt-trois mètres de long pour un peu plus de cinq mètres de large. Amarré sur le quai Villeneuve cette fois, le bateau « de mer », à voiles, de Dick et Nel, attire indubitablement l’attention.

« Mieux nous imprégner »

Partis d’Amsterdam fin avril, le couple s’est arrêté sous les cieux graylois le temps d’une escale vers le sud. « Nous avons d’abord passé six semaines à Corre, où nous avons de la famille. Puis je suis retournée travailler durant six semaines à Amsterdam, dans un laboratoire, à l’Université. Puis nous avons repris notre chemin », commente Nel dans un sourire. « Ce bateau ? C’est la maison de mon ami Dick, qui organise des sorties en mer du côté d’Amsterdam. Mais c’est la première fois que nous allons en Méditerranée dessus ». Leur destination ? « L’Espagne, peut-être les Baléares, Majorque ? Nous n’avons rien de précis en tête. Notre seul impératif est d’être de retour aux Pays-Bas mi-octobre au plus tard », précise Nel. Pourquoi un tel trajet en bateau ? « C’est une façon plus lente de voyager, qui nous permet de mieux nous imprégner du pays traversé ». En attendant, le couple s’est arrêté trois ou quatre jours à Gray, « parce que c’est un endroit agréable. L’une des plus grandes villes depuis notre départ,à part peut-être Verdun. Ici, nous avons visité le musée Baron Martin, le très beau petit théâtre, la basilique, et aujourd’hui nous sommes allés faire un tour à la plage et à la piscine en vélo, histoire de voir ». Avec la météo capricieuse, ces deux voyageurs d’eau douce ont eu quelques frayeurs : « Lorsque nous sommes arrivés il y a deux jours, c’était terrible, voire dangereux à cause du courant très fort. Nous avons presque fini dans le barrage à Port-sur-Saône ! Quant au petit vent d’aujourd’hui ? Nous sommes Hollandais, vous savez, nous y sommes habitués ».


Affluence de bateaux à Port-sur-Saône
Article 06 du 11 Août 2007

Forte de 1.000 adhérents répartis sur toute la France, l’ANPEI (Association nationale des plaisanciers en eaux intérieures) occupe, avec une partie de sa flotte, les Portusiens. Pendant la durée du festival, les équipages profiteront de nombreux spectacles et défilés qui animeront la ville. Les bateaux, décorés pour la circonstance, se donneront en spectacle à l’occasion d’un défilé au flambeau juste avant le feu d’artifice ce samedi de 22 h 30 à 23 h. L’ANPEI s’est fixé comme but d’oeuvrer pour l’amélioration des conditions de majoration sur la voie d’eau en liaison avec les différents partenaires (VNF, collectivités locales…) et favorise les retrouvailles entre équipages, comme aujourd’hui.


Un petit coin de paradis
Article 05 du 11 Août 2007

Patrimoine architectural unique, lieu de baignade et de calme en pleine nature. Le tunnel de Saint-Albin retrouve une nouvelle vie avec l’ouverture d’un bar-restaurant.

Le tunnel de Saint-Albin est depuis longtemps le rendez-vous des jeunes casse-cou en mal de sensations fortes qui sautent de ses rebords pour se prouver qu’ils n’ont peur de rien, même pas de plonger dans un canal d’à peine plus de 2 m de profondeur… Mais depuis les vacances de Pâques, il est aussi devenu un lieu de convivialité dans l’ancienne maison du barragiste. Valérie Durget, la gérante du bar, crêperie, salades-repas « Au petit coin d’Amont », et son compagon Jean-Félicien Porro ont entièrement réaménagé le jardin du bâtiment appartenant aux Voies navigables de France (VNF) pour en faire « un petit coin de paradis », comme disent souvent leurs clients.

« L’été dernier, quand nous avons emménagé, nous avons mis un parasol et une table sur notre terrasse et les gens s’installaient pour commander à boire… C’est comme ça que nous avons eu l’idée de ce restaurant », explique Valérie. D’autant que « Jean-Fé » a tenu des restaurants gastronomiques à Scey-sur-Saône, Ray-surSaône et à Vezet, où ils se sont rencontrés avec Valérie il y a trois ans. Mère de cinq enfants, elle aussi a toujours adoré cuisiner, faire des confitures ou du vin de sureau pour sa famille.

Un site classé

« Comme le site est classé aux monuments historiques, il y a beaucoup de touristes et la clientèle était déjà là. La plage naturelle en contrebas attire également les gens du coin, je me souviens m’y être baignée quand j’étais petite », se rappelle Valérie. Il y a une quarantaine d’années, le barragiste avait justement lui aussi installé une petite guinguette à cet endroit. Et depuis que la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et les VNF ont effectué des travaux l’hiver dernier aux abords du tunnel pour valoriser le site, les touristes étrangers sont de plus en plus nombreux. Car l’ouvrage réalisé pendant le Second Empire mérite le coup d’oeil : d’une longueur de 681 m, il a nécessité plus de 3.000 ouvriers au plus fort du chantier qui a de 1840 à 1870. « Les clients nous demandent toujours beaucoup d’explications », constate Jean-Félicien,« et nous nous sommes documentés pour pouvoir leur répondre.

En attendant une petite plaquette sur l’histoire du site, ainsi qu’une table d’orientation en bronze au-dessus du tunnel ». Depuis qu’ils ont ouvert, le bouche-à-oreille fonctionne bien et la clientèle est de plus en plus nombreuse. Mais le couple regrette qu’il n’y ait pas un ponton pour permettre aux plaisanciers d’accoster pour se rendre dans leur établissement : « Cela pose problème car l’écluse de Rupt-sur-Saône en aval attend les bateaux avec des caméras pour les autoriser à passer le tunnel », explique Valérie. Ce qui n’empêche pas le succès du « petit coin d’Amont » sur terre, où les vététistes des rives de Saône s’arrêtent pour une pause dans cet endroit unique… Et Jean-Félicien de plaisanter : « Il y a même des camping-caristes qui cherchent le tunnel pour y passer ! ». Julien PERROT

« Au petit coin d’Amont » est ouvert d’avril à septembre tous les jours sauf le lundi de 10 h à 22 h, et le week-end de 10 h à 1 h du matin. Réservations au 06.83.07.87.70.


Unique en France
Article 04 du 09 Août 2007

Linda et son mari, Africains du Sud, ont amarré leur « bateau pilote » quai Mavia. Seulement trois exemplaires naviguent encore dans le monde.

Amarré sur le quai Mavia depuis quelques jours déjà, le Geep et son pavillon noir/blanc/vert attirent l’attention des passants, en particulier de par son esthétique « brute » tranchant parfois avec les courbes plus modernes de ses voisins. « C’est un bateau pilote, conçu pour aller chercher et conduire de gros navires en mer ou les ramener au port », commente dans un sourire Linda, la propriétaire des lieux avec son mari. Construit il y a 70 à quelques exemplaires, ledit navire est classé « bateau historique » aux Pays-Bas, sa patrie d’origine. « Aujourd’hui, il doit n’en rester que trois en fonction dans le monde. Autant dire que le nôtre est le seul exemplaire en France », précise encore Linda. Originaires d’Afrique du Sud « à cinquante kilomètres du Cap, dans les vignobles », comme ils le précisent, elle et son mari passent tous les étés trois mois en France et cette année, pour la deuxième fois, deux semaines à Gray.

Deux moteurs de 240 cv

« C’est une ville très agréable, où l’on trouve tout ce dont on a besoin, même pour faire des travaux sur le bateau », ajoute t’elle encore dans un français presque parfait. « En Afrique du Sud, nous avons été propriétaire d’un bateau de mer, un voilier, que nous avons vendu. Nous adorons l’eau, les bateaux. Pour nos vacances en France, nous avons ensuite acheté une péniche anglaise de 22 mètres de long et 100 tonnes, très difficile à manoeuvrer. Nous l’avons donc troquée contre une vedette hollandaise, finalement trop commune aux yeux de mon mari. Ce qui nous a plu dans cette nouvelle embarcation, c’est son côté hors normes. Le fait qu’elle soit un outil de travail plus qu’un bateau de plaisance », précisent encore les deux plaisanciers. La preuve : « les deux moteurs de 240 cv chacun prennent au moins la moitié de la place à bord. Du coup, le reste est très restreint : une petite chambre à coucher, un salon, une salle de bain et une timonerie, où nous disposons tout de même d’un minimum de confort avec une installation électrique en 220V, ce qui nous permet d’utiliser des appareils courants », commentent-ils encore d’une même voix.

Côté tourisme, à Gray, le couple a suivi pour la deuxième fois la visite guidée de la ville, ainsi que le Musée Baron Martin. Amateurs de bon vin, ils avouent attendre de la famille d’ici quelques jours pour aller visiter des vignobles à Gy. « Nous avons eu une petite vigne de 3ha chez nous, et notre gendre est vigneron », racontent-ils encore. « Ici, j’aime le rosé. Chez nous, je préfère le blanc et le rouge », déclare dans un sourire le maître des lieux. Prochaine destination sur leur feuille de route : « le Sud et la mer ». Mais ils ne s’avouent pas particulièrement pressés de « mettre les voiles » malgré « la météo la plus mauvaise que l’on ait eu depuis les treize années que l’on passe l’été en France », commentent le couple. Puis ce sera la Russie et la Grande-Bretagne où ils vont retrouver de la famille. Avant le retour au pays, en avion, prévu pour le 10 septembre. Leur bateau restant à quai à Saint-Jean de Losne durant leur absence… A la question de savoir s’ils reviendront en terres grayloises une troisème fois, toux deux répondent par l’affirmative.


Un grand canal entre Moselle et Saône
Article 03 du 12 Juillet 2007

Une étude technique et environnementale est lancée.

LYON. L’étude technique et environnementale d’une liaison fluviale à grand gabarit entre la Moselle et la Saône, qui pourrait pallier l’abandon du projet du canal Rhin-Rhône en 1997 par le gouvernement Jospin, a été lancée hier.
Le comité de pilotage du projet de canal, d’une longueur de 200 à 250 km entre Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle) et Pagny (Côte d’Or) et destiné à désenclaver le bassin du Rhône, s’est réuni à la préfecture de la Région Rhône-Alpes pour donner le coup d’envoi de cette nouvelle phase d’études. Selon Voies Navigables de France (VNF), maître d’oeuvre du projet, elle consistera notamment à identifier les couloirs de passage potentiels du canal selon la topographie des territoires traversés, ce qui devrait être terminé fin 2007. « Il nous faut savoir où construire le canal, sachant qu’il s’agira de franchir le plateau de Langres et la ligne de partage des eaux entre la mer du Nord et la Méditerranée », a expliqué Jean-Philippe Moréteau, directeur interrégional Nord-Est de VNF. Il s’agira également de recenser l’impact environnemental, social et économique du futur canal sur les zones traversées, ainsi que sur l’alimentation en eau de ces mêmes territoires, a-t-il ajouté.

Trafic de 15 millions de tonnes

Selon le calendrier établi, le débat public autour de ce projet ne devrait pas intervenir avant 2009. Le coût de l’ensemble des études préliminaires est estimé à environ un million d’euros, selon M. Moréteau. Si le projet est retenu, le trafic du canal Moselle-Saône pourrait être de 15 millions de tonnes par an à l’horizon 2025, avec un taux de report du transport routier vers le fluvial de 33,5 %. Le canal Seine-Nord Europe, dont le projet a reçu un avis favorable par une commission d’enquête publique mardi, devrait, quant à lui, obtenir la déclaration d’utilité publique à la fin 2007 pour respecter le calendrier qui prévoit le début des travaux pour 2010 et la mise en service en 2014-2015.


Un « cours » d’écluse
Article 02 du 02 d’Avril 2007

Les élèves de CM2 de Louis-Pergaud intrigués par l’ouvrage avaient pris rendez-vous hier avec l’éclusier.

Cette visite à l’écluse de Gray découle d’un exposé d’un de leur camarade, Gaétan Bland. Lequel, en décrivant son voyage en bateau aux Pays-Bas avec ses parents, avait donné envie à toute la classe d’en savoir plus sur les joies de la navigation. Hier, le père de Gaétan, Bernard Bland qui est également éclusier leur a consacré une petite heure pour expliquer le fonctionnement d’une écluse. Et bien qu’à Gray, elle soit automatique, les écoliers ont pu se rendre compte que la présence de l’éclusier rassure toujours les plaisanciers qui, pour la franchir, doivent respecter un certain nombre de consignes.

Consignes de sécurité que Bernard Bland a énumérées en direct puisque durant leur présence à l’écluse, pas moins de quatre bateaux sont passés entre les portes. « La manoeuvre de passage d’un côté à l’autre de la Saône à Gray consiste, d’abord, pour le plaisancier, à faire pivoter une sorte de canne, située à quelques brasses de l’écluse. Cette canne déclenche ensuite la mise à niveau de l’eau entre les deux portes. Une fois entrés, les plaisanciers doivent alors s’amarrer au quai afin d’éviter les mouvements intempestifs, et actionner une autre canne bleu qui déclenche véritablement les opérations ».

« La prochaine fois que je verrai des bateaux passer l’écluse, je pourrai expliquer à ceux qui ne le savent pas, comment ça marche », lance fièrement un jeune garçon ajoutant « et “pis” peut-être que la prochaine fois, la maîtresse nous emmènera faire un tour de bateau ».


VNF veille sur la Saône
Article 01 du 17 Janvier 2007

La subdivision de Voies Navigables de France dispose de 2,5 millions annuels pour l’entretien et les travaux d’investissement de 250 km de rivière.

Sur la subdivision de Gray, 35 agents de l’Etat (dont une quinzaine sur la Côte-d’Or) travaillent à l’entretien et à l’exploitation de cette voie d’eau qui va de la limite du canal Rhin-Rhône jusqu’au canal des Vosges. « Ce qui représente 250 km de rivière et dérivations, 21 écluses, 2 tunnels, 15 portes de garde, 14 barrages et 45 maisons éclusières », éclaire Jean-Pierre Seguin, responsable de la subdivision de Gray. A savoir que seules dix maisons éclusières (pouvant d’ailleurs être louées aux particuliers en fonction des dispositions) et les locaux, quai Vergy, hébergeant les bureaux de VNF, constituent le patrimoine bâti de la subdivision de Gray. Outre les passages des bateaux et les réglages de niveaux d’eau à gérer, VNF s’occupe des travaux d’entretien courant, des grosses réparations et des travaux d’investissement.

A l’image du chemin de halage reliant Gray au barrage d’Apremont, réalisé en 2006. « Ces travaux d’un montant de 250.000 € se poursuivent cette année avec la continuation du chemin jusqu’à Apremont pour un coût de 150.000 € », informe le chef de la subdivision de Gray. Tout comme la protection des berges « en technique végétale » (piquets de bois, plantes hélophytes…). « 400.000 € y ont été consacrés en 2006 ». Alors que la dernière tranche de réhabilitation du tunnel de Savoyeux (120.000 €) est bouclée, Jean-Pierre Seguin préfère cependant ne pas avancer de chiffre concernant les études de sécurité faites en 2006 sur les deux tunnels de Saint-Albin et Savoyeux, pas encore validées. « Ce qui est sûr, c’est qu’elles déboucheront sur un gros programme de travaux ». En revanche, la mécanisation de l’écluse de Savoyeux (estimé à 800.000 €) aura bien lieu en 2007, tout comme les plantations prévues sur les berges d’un montant de 100.000 €, ainsi que la mise en place d’une nouvelle signalétique de 80.000€ (panneaux VNF, du département et communaux).

Optimisation des ouvrages

A l’étude toujours, la reconstruction des barrages aiguilles de Gray et d’Appremont. « Barrages qui nécessitent une main-d’oeuvre toute l’année », précise le responsable. Ces travaux, respectivement chiffrés à 2 et 6 millions sont en cours de négociation. Autre étude à venir, celle d’un itinéraire pour la petite Saône (diagnostic de tout ce qui concerne l’infrastructure environnementale). Les remplacements de porte d’écluses et de garde, à Ormoy, Montureux, Cendrecourt, Vereux et Port-sur-Saône sont prévus pour 2007. Depuis huit ans en poste à Gray, Jean-Pierre Seguin a assisté à de grands changements. « Quand je suis arrivé, il y avait des éclusiers à chaque écluse.

Ils effectuaient 65 heures hebdomadaires au même endroit (y compris à la morte-saison). Et puis il y a eu les 35 heures, les passages d’écluses en automatique (aujourd’hui, à part Savoyeux tout est automatique). Bref, l’éclusier d’aujourd’hui est itinérant. Il doit être polyvalent et faire preuve d’anticipation tant dans les entretiens préventifs de la voie d’eau que dans l’accompagnement et l’aide apportée à ses usagers ». Une optimisation des ouvrages et du personnel, dynamisée par les contrats de plans Etat-Région Franche-Comté que le chef de la subdivision de Gray souhaite voir aboutir « de façon à continuer sur notre lancée ».

 

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