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Saone.org : Navigation et plaisance fluviale sur la Saône

 
Les archives des articles de journaux régionaux ou nationaux en 2005
 
 

Les articles ci-dessous proviennent des journaux L’Est Républicain et la Presse de Gray que nous remerçions.


Pêcheurs heureux mais anxieux
Article 13 de décembre 2005

Soing – Cubry – Charentenay

Les pêcheurs du cru se sont évidemment montrés heureux qu’Henri Gros ait eu le plaisir de capturer (seul) en Saône un silure de belle taille, soit 1,10 mètre pour un poids de plus de 10 Kg. Reste qu’ils se disent anxieux de voir la rivière « colonisée » par des prédateurs dont la chair n’a pas une grande qualité gustative.

Vague d’automatisations sur la Saône
Article 12 du 20/10/2005

A Voies navigables de France, la modernisation de six barrages à clapets sur la Saône est aussi synonyme de valorisation des métiers.

L’automatisation de six barrages à clapets sur la Saône est presque « anecdotique » pour Maurice Fray, représentant départemental de Voies navigables de France. A Saint-Albin, barrage choisi comme symbole pour l’inauguration très officielle de cette phase de modernisation concernant également Conflandey, Ormoy, Cendrecourt, Montureux-lès-Baulay et Chantes, il a mis l’accent sur la méthode développée pour réaliser une opération qu’il juge « remarquable ». Soucieux « de mettre en valeur son personnel et de maîtriser l’ensemble des systèmes automatiques, pour une meilleure gestion de maintenance », Voies navigables de France n’a pas sous traité cette automatisation préférant la réaliser par ses propres moyens.

Manoeuvre moins dangereuse

En faisant notamment appel des étudiants en BTS électrotechnique et en IUT génie électrique. C’est ainsi que quatre jeunes du lycée Belin, Pascaline Besancenet, Sébastien Camuset, Renaud Levain, Vincent Viry, et un stagiaire de l’IU? de Belfort, Cyril Mathieu ont travaillé en collaboration avec Maurice Fray. « Voies navigables de France apportait un savoir-faire et un financement. Et eux ont réalisé la programmation de ces barrages ». Cette gestion distance devenait une nécessité face aux fortes contraintes inhérentes à la surveillance de ces barrages. D’abord à aiguilles puis mécanisés à clapets dans les années 90, ces barrages requièrent une surveillance permanente.

« La manoeuvre est facile et beaucoup moins dangereuse que celle les aiguilles, mais la gestion du niveau de l’eau est peu précise et stressante », explique Maurice Fray. L’automatisation permet désormais une gestion et une et une surveillance des niveaux d’eau et simplifie la vie des agents après avoir favorisé la valorisation de leurs métiers. « Grâce à ce travail en partenariat, les éclusiers ou barragistes ont pu être formés. Ils sont désormais des agents d’exploitation affectés à la maintenance des ouvrages
et à la gestion des données », souligne avec satisfaction, Maurice Fray.

Vagabonds d’eau douce
Article 11 du 10/10/2005

La Saône vue de l’intérieur, c’est si beau. Visite guidée hier au salon du tourisme de Port-sur-Saône, suivant l’humeur Vagabondo.

Le bonheur est dans le pré. En fait, au premier Salon du tourisme à Port-sur-Saône, il naviguait partout, entre le creux des verres et des assiettes, les gargouilles des châteaux, les bonnes adresses de la gastronomie et du gîte, les petits papiers colorés de ceux qui ont de belles choses à montrer et à vendre, à proposer. Y compris à leurs proches voisins qui ne mesurent pas forcément les atouts haut-saônois. Ou pire, font semblant de les ignorer. « Le gros point positif », se réjouissait Philippe Craimet, directeur de Destination 70, société d’économie mixte qui a lancé le Salon, « c’est que les intervenants se sont rencontrés, ils ont appris des choses. Le regret c’est que ce soit seulement le premier salon ! » Paf.

« Il faut du temps »

C’est une des grandes leçons à tirer de l’événement : la proximité, terme si souvent galvaudé, s’applique aussi aux découvertes touristiques. « Les Haut-Saônois ne connaissent pas la Saône en Haute-Saône ». La formule lâchée par Johny Mino peut paraître alambiquée. Sauf qu’elle résume tout. « On ne connaît la Saône que par le bord », insiste le capitaine et patron du Vagabondo, bateau moderne à fond plat (construit en 1998 à Villers-le-Lac). Vingt et un mètres et 70 places, toutes prises d’assaut hier après-midi lors des rotations à 2 € pièce. C’est donné. Bref, le partenaire idéal de la virée sur l’eau douce de ce fleuve qui revoit passer les péniches gorgées de charbon belge et affluer les touristes en extase devant ce décor de carte postale piqueté de rendez-vous sympas pour celui qui sait les trouver. « C’est quand même mieux quand les feuilles ne sont pas tombées », rigole Jeanine Mino, qui aime l’automne quand il ravive les couleurs. Rien à voir avec août !

Les Mino ont choisi de mettre le cap sur Port-sur-Saône, après sept ans de croisière dans le secteur de Gray. Le Vagabondo lève l’ancre toute l’année,
« sauf quand les portes de garde sont fermées », indique Johny qui peut quand même compter sur 200 CV pour dompter la lame d’eau. « il faut du temps et que tout le monde s’y mette, comme pour ce salon », reprend Jeanine quand on évoque le développement du tourisme fluvial et des produits qui vont avec. Le must pour les groupes tient dans un Port-sur-Saône – Savoyeux aller et retour dans la journée, avec casse-croûte à Soing, et passage sous le tunnel de Saint-Albin. C’est encore le moment de se jeter à l’eau, à 15 km/h. A cette allure, on peut tout admirer.
G.M

L’armée de Terre à l’assaut de la Saône
Article 10 du 16/09/2005


Les chars Leclerc ont traversé discrètement Lyon. Hier matin vers 9H30, la première barge fluviale assurant un transport militaire a descendu la Saône en direction du sud de la France. A bord de cette embarcation de 67 mètres de long, quatre porte-chars, quatre chars Leclerc, sept véhicules blindés et trois véhicules légers devant participer à une campagne de tir dans le Var.

C’est la première fois que l’armée de Terre utilise les voies navigables pour ses déplacements logistiques. Objectif de l’expérience : en faire une alternative aux voies routières et ferrées.
Source : Bord à bord asbl

Un été à l’écluse

Article 9 du 06/08/2005

Un sourire, un coup de main… Durant tout l’été, Elise Chassain vient en aide aux plaisanciers, le temps de leur passage à l’écluse d’Apremont

Même si aujourd’hui les portes des écluses s’ouvrent et se ferment automatiquement, il n’en demeure pas moins que la présence de quelqu’un à ce passage est toujours fort appréciée des plaisanciers qui chaque jour sillonnent la Saône. Pour cela, il suffit d’observer les entrants et sortants de l’écluse, en l’occurence, celle d’Apremont, où Elise officie durant les vacances, pour s’en rendre compte. « La majorité des plaisanciers sont néophytes », constate la jeune fille qui, en un mois de pratique, a déjà eu l’occasion d’expliquer moult fois la marche à suivre. « Qui consiste d’abord à faire pivoter une canne, située à quelques brasses de l’écluse. C’est cette canne qui déclenche la mise à niveau de l’eau entre les deux portes.

Et une fois qu’ils sont entrés dans l’écluse, je les aide à l’amarrage ». Un passage qui dure en tout et pour tout cinq minutes, mais qui peut paraître long aux débutants « toujours un peu inquiets durant la montée des eaux ». Mais Elise est là pour les rassurer. Cette halte obligée donne aussi aux plaisanciers l’occasion de faire un brin de causette avec la jeune éclusière, originaire de Fahy-lès-Autrey, et donc à même de pouvoir les renseigner sur les balades et visites à faire dans le coin. Source d’enrichissement, les contacts avec ces touristes « en grande majorité suisses-allemands et hollandais » permettent également à Elise de perfectionner son allemand et son anglais. « Ils sont tous sympas. D’ailleurs bon nombre d’entre-eux me donnent un pourboire ou encore du chocolat avant de quitter l’écluse ». Pour la lycéenne, ce job d’été, qu’elle a trouvé « un peu par hasard » (elle recherchait plutôt un travail dans une maison de retraite. Se destinant au métier d’infirmière), est vraiment une agréable surprise. « Le cadre est très beau et le travail très intéressant ». C’est sûr, elle repostulera pour l’année prochaine.

Portes ouvertes à Saône Plaisance
Article 8 du 23/05/2005

Profitant de la journée nationale du Nautisme, « Saône Plaisance » organisait une journée portes ouvertes au Port de Savoyeux afin de faire découvrir la navigation de plaisance et le potentiel local. Les visiteurs se sont pressés très nombreux dans les locaux de « Saône Plaisance ». Le public a découvert la flotte riche d’une soixantaine de bateaux et mieux des promenades en bateau étaient proposées et là chacun a dû faire la queue malgré plusieurs embarcations qui faisaient les allées et venues sur la Saône.

En attendant le bateau, les plus jeunes ont pu déguster le plaisir des promenades à poney et tous ont flâné entre les stands qui avaient fleuri aux abords du port. Artisans, exposants, c’était un véritable marché en plein air qui était proposé avec la dégustation des produits régionaux, une belle palette qui sentait bon les vacances. « Saône Plaisance » organisait en même temps une tombola dont le premier lot a été gagné par Daniel Mazard de Beaujeu.


La plaisance ouvre ses écoutilles
Article 7 du 20/05/2005

Animations en pagaille ce week-end au port de Savoyeux. Saône plaisance ouvre ses portes pour la fête nationale du nautisme.

Aucun doute, il y aura du monde ce week-end au port de Savoyeux. Saône plaisance, structure de location de bateaux sans permis, est en effet la seule société du département à participer à la fête nationale du nautisme. L’occasion d’ouvrir ses écoutilles, ou plutôt ses portes en grand, et de présenter dans le détail son activité touristique. « On veut aussi envoyer par le fond l’idée reçue selon laquelle naviguer sur la Saône ne serait accessible qu’aux seuls fortunés », souligne Stéphane Parinello, responsable commercial du paisible port. Et c’est vrai, à condition de louer un bateau en groupe, qu’un week-end dans un des 8,5m ou 14m de l’entreprise n’est finalement pas inabordable (week-end à partir de 599 € le bateau en cette période).

Alors certes, il convient de « budgéter » un minimum sa sortie au fil de l’eau… Pour bénéficier du tout confort d’un Colombia, d’un Espade 1150 ou d’un prestigieux Tarpon 42 C, fleuron du nautisme français. Et pas la peine de s’inquiéter, piloter une de ces bombes de technologie n’a rien d’une perf de skipper en trois mâts… « La prise en main se fait très rapidement. Il faut compter quarante petites minutes “d’instruction” pour savoir manoeuvrer, on est là pour aider… » A partir de là, en avant moussaillon ! Plus qu’à réserver un des 20 bateaux de la flotte et la Saône est prête à découvrir ses charmes…

La demi-heure à 1ou 5€

Et pour que la plaisance dans l’Ile verte ne soit pas la chasse gardée des Helvètes, Italiens ou Allemands, mais abordable aux habitants du 70, le week-end de portes ouvertes en sera également un de démocratisation. « On va proposer des promenades en bateau à 1 € par tête, pour une demi-heure », détaille Stéphane Parinello. Pour ce prix, et par groupes de dix personnes, chacun pourra s’essayer au pilotage fluvial, du port de Savoyeux aux « portes de gardes ». Et pour qui sera par trop impressionné par la carrure somme toute imposante des engins de plaisance, l’option bateau électrique sera également proposée ce week-end. Pour 5 € par embarcation, et cinq « marins d’eau douce » à bord, une balade de trente minutes permettra de s’initier aux joies maritimes… Ajoutez à cela des animations en veux-tu en voilà (artisanat d’art, cuisine franc-comtoise et mexicaine, tours de poney, jouets en bois, découverte de la sellerie), et vous obtiendrez la recette pour un week-end réussi. En toute quiétude, au fil de la Saône.
D.H


L’armée fait le pont
Article 6 du 19/05/2005

Franchissement de la Saône, hier sur engin mobile. Le premier d’une vaste série d’exercices mobilisant 12000 hommes. Dix ans qu’on a pas vu ça en France.

VESOUL « Mais, c’est la guerre ou quoi ? » Intéressé autant qu’inquiet ce quidam, posté, curieux sur une berge de la Saône à Port-d’Atelier (70). Une stupeur bien compréhensible au vu de l’important déploiement de forces militaires entamé hier en Haute-Saône. Des blindés surplombant chaque pré, des convois interminables engorgeant les routes, des hommes en armes un peu partout dans les villages… Pas de quoi s’inquiéter pourtant. Ces grandes manoeuvres n’ont rien d’un « vrai » conflit. Du moins dans les forces en présence, toutes de l’аrméе française. Certains militaires « jouant » le rôle de l’ennemi. Des « forces spéciales », qu’il conviendra de « réduire » en progressant vers le Nord. Nom de code de ces exercices « Fatextel 2005 ». Contraction de « Force d’action terrestre – exercice en terrain libre ». Simulation de situation de crise sur un terrain grandeur nature, la zone de manoeuvre couvre 10 départements, délimités par une ligne reliant Nancy, Saverne, Mulhouse, Vesoul, Chaumont et Toul.

Coordination exemplaire

A « terrain de jeu » important, moyens humains et matériels colossaux : près de 12.000 hommes (environ un dixième de l’effectif total de l’armée de terre), 40 hélicoptères, 2500 camions et 500 véhicules blindés… Autant de forces mobilisées dans une « politique d’entraînement visant à développer et renforcer les capacités de l’armée de terre en vue de son engagement opérationnel, réalité quotidienne pour les forces en faction sur les théâtres extérieurs, Bosnie, Kosovo, Afghanistan. » Maîtrise des capacités, donc, mais aussi application en grandeur réelle des savoir-faire acquis à l’entraînement. Le tout en s’efforçant de mettre en oeuvre une coordination exemplaire entre les différentes unités présentes.

En clair, que le Génie, la Force d’action terrestre, les Blindés, l’Artillerie, les Transmissions et les Renseignements, entre autres, oeuvrent en toute intelligence sur le terrain. Les grandes manoeuvres trouveront leur terme le 27 mai, avec la « prise de Colmar », en Alsace. Mais avant de libérer la cité du Haut-Rhin, nombreuses seront les « péripéties » à surmonter attaque de Ыindés par des hélicoptères, héliportage d’une section d’infanterie, raid blindé en zone urbaine, combat en localité, évacuation sanitaire…. Autrement dit, la plupart des aspects rencontrés lors d’un conflit réel. Le « franchissement de cours d’eau » en fait partie. Les hommes en kaki ont prouvé hier qu’ils maîtrisaient parfaitement la manoeuvre.
David HANISC


Attaque d’une ville ennemie

Objectif du premier jour : franchir la Saône, s’emparer du village de Port-d’Atelier, progresser vers Chenevière en assurant les contrôles de zone et la sécurité. A pied d’oeuvre, près de cinq cents hommes. « Les fantassins du 35е RI de Belfort ont aidé le 19е RG de Besançon à mettre en place le pont flottant », détaille le Lieutenant Bayard, officier communication et information. Une structure en deux parties, motorisées et flottantes posée en deux temps trois mouvements, permettant le passage des blindés et autres véhicules (dont les hommes de la 23е compagnie du ler Régiment du Génie d’Illkirch) en direction du village à contrôler.

Paramètre à prendre en compte également, la menace d’intoxication menaçant les hommes, une alerte de radiation de niveau 2 ayant été signalée. Impliquant de porter une tenue NBC (nucléaire, biologique et chimique). Port-d’Atelier était hier finalemei sous contrôle, sans encombre. Les habitants se sont vus rassurés et souvent impressionnés par le discours réconfortant des hommes de la Grande muette, soucieux d’un bon contact avec la population. Aujourd’hui, les militaires ont à s’acquitter d’une autre mission, l’attaque d’une ville ennemie : Mirecourt. Mais que les Vosgiens se rassurent, les balles sont à blanc.


Tous sur le pont
Article 5 du 15/04/2005

Le personnel de la base Connoisseur donne rendez-vous ce week-end pour une découverte des joies de la navigation.

Pour une majorité de Graylois, faire de la plaisance à bord d’un de ces somptueux bateaux appartenant à la base Connoisseur, relève tout simplement du rêve. Il faut dire qu’à la belle saison quand le plus grand nombre des habitants du cru quitte les berges de la Saône, c’est le plus souvent pour aller taquiner le poisson, à bord d’une simple barque ou d’un pneumatique.Alors ce week-end, bon nombre d’entre eux seront sûrement tentés d’aller faire un tour chez Connoisseur, pour voir de plus près ces luxueuses embarcations à bord desquelles d’ailleurs ils pourront, s’ils le désirent, naviguer. « Dimanche, j’emmènerai mes gosses à la base, histoire de voir comment ces bateaux sont équipés à l’intérieur. Ça fera plaisir à ma femme et aux petits ». Ce père de famille rencontré hier matin sur son coin de pêche favori confiait que si son seul luxe, c’était de venir ici avec sa famille, il était cependant curieux de visiter la flottille anglaise basée à Gray. « Je n’y suis jamais allé, c’est l’occasion ». Et le loueur de bateaux Connoisseur attend ces familles « qui sont d’ores et déjà les bienvenues compte tenu de l’attrait des bateaux sur les enfants ! », mentionne Jillian la patronne de la base.

Evasion garantie

La flotte Connoisseur propose une gamme de modèle et de style de bateaux de croisière pouvant répondre aux besoins et aux goûts de tous. Soit : 41 bateaux des plus petits aux plus gros pouvant accueillir respectivement de 4 à 12 personnes. « Ce sera l’occasion pour le néophyte de découvrir un bateau, ses cabines, son confort et son poste de pilotage », explique Jillian. En effet durant ces journées portes ouvertes, organisées pour la première fois à Gray, tout ce qui a trait à ce mode de vacances originales, pourra être vérifié in situ. Bref une belle opportunité pour chacun de découvrir le monde de la plaisance avec Connoisseur qui offre la possibilité de naviguer au départ de sa base sur la Saône, mais aussi de la Seille ou du canal de Bourgogne. Outre le plaisir de naviguer, ces journées portes ouvertes donneront peut-être aussi des idées de week-ends ou de vacances. Comme le mentionne Jillian « les bateaux Connoisseur se louent également en Bretagne, en Camargue, en Alsace-Lorraine, dans le Lot, sans oublier le canal du Midi et pour les envies d’évasions plus lointaines, des croisières en Allemagne, Belgique, Italie, Irlande, Angleterre et Écosse, sont également proposés par le loueur ». En parallèle de ces portes ouvertes, un Marché de produits du terroir organisé en partenariat avec l’Office du tourisme fera découvrir les vins des producteurs du cru mais aussi du miel, du chocolat, de la confiture, des fromages de chèvre et bien d’autres spécialités. Rendez-vous samedi 16 et dimanche 17 avril de 10h à 17h.
F.H


Le marché aux péniches
Article 4 du 02/04/2005

Saint-Jean de Losne, en Bourgogne, est le plus gros port fluvial français. On y vient de loin, y compris de l’étranger, pour y dénicher des péniches et autres bateaux d’occasion.

SAINT-JEAN DE LOSNE. Sur les pontons, on entend d’avantage l’allemand, l’anglais ou le néerlandais que le français. Etonnant. La bourgade de Saint-Jean de Losne, entre Dole et Beaune, en Bourgogne, ne paie pas de mine. Elle est pourtant internationalement connue par les amateurs de plaisance en eau douce. Il est vrai que le port, capitale régionale de la batellerie ou de ce qu’il en reste car les mariniers se font de plus en plus rares, est idéalement situé, sur la Saône, à la jonction ou presque du Doubs et du canal du Rhône au Rhin, du canal de Bourgogne, de la petite Saône et du canal de la Marne à la Saône. Une étape obligée pour les plaisanciers venus du Nord et de l’Est, Belges, Hollandais, Allemands ou même Britanniques, rejoignant la Méditerranée via le Rhône, ou en revenant.

70 % de clients étrangers

Saint-Jean de Losne, qui accueille ce week-end le 7ème Salon « Pâques Boat » (lire par ailleurs), est même le plus important port de plaisance fluvial de France. Et le plus gros marché de bateaux d’occasion. De la vedette de 3 mètres à 20.000 € au tjalk (1) de 34 m superbement aménagé à 500.000 €, en passant par l’hоuse-boat, l’hôtel-barge, le remorqueur reconverti, la péniche transformée en discothèque, galerie d’art ou atelier de poterie itinérants : on y trouve de tout. Avec 113 bateaux à céder, l’agence H2O domine ce marché. « A 80 %, ce sont des fabrications hollandaises », explique Charles Gérard, le directeur de cette « institution » qu’il a créée avec trois autres passionnés il y a dix-huit ans. H20 fait de la vente mais aussi de la location, de l’hivernage, des réparations et des travaux d’aménagement, assure la capitainerie des deux ports, et vend de l’accastillage. « Nos clients, vendeurs et acheteurs, sont à 70 % étrangers, surtout anglais, allemands et suisses mais nous avons aussi des Canadiens et des Sud-Africains », explique-t-il. « Autrefois, nous avions beaucoup d’Américains mais depuis quatre ans c’est fini ».

8000 km de voies navigables

H2O convoie même, si besoin, des embarcations depuis l’Angleterre, l’Allemagne ou la Hollande jusqu’à Saint-Jean de Losne. « Les transactions ont beaucoup progressé en dix-huit ans, elles sont stables depuis deux ans », constate Charles Gérard. Le marché de la péniche-résidence a quant à lui explosé ces dernières années. « On a multiplié les ventes par cinq environ en dix ans. Nous avons peu de péniches de mariniers en l’état, celles que nous proposons sont généralement déjà aménagées. Les gens qui en cherchent des pas chères à retaper s’adressent directement à des propriétaires, ils n’ont pas besoin de nous, mais ils ne se rendent pas toujours compte que c’est un travail de titan ». Avec ses menuisiers spécialisés, H20 réalise d’ailleurs des aménagements à la demande. « Pour 150.000 € tout compris avec l’achat, on a quelque chose de bien », évalue Charles Gérard mais « on peut aussi en faire une Rolls à 650.000 € si vous voulez », plaisante-t-il. Lui qui vit sur un bateau de 1899 depuis trente ans, « et il me survivra » se réjouit de voir les Français commencer à s’intéresser à la voie d’eau. « Nous avons le plus grand réseau de voies navigables en Europe, 8000 km, et nous sommes moins nombreux à les fréquenter que les étrangers. Pour les Français, un canal, c’est un trou de vase alors que c’est magnifique, c’est un poumon du paysage. »
Brigitte BOURGEOIS

(1) péniche, à voile à l’origine, du début du siècle.

Salon « Pâques Boat »

La 7ème édition du Salon « Pâques Boat » a lieu ce week-end à Saint-Jean de-Losne. Près de 80 exposants, parmi lesquels unе quinzaine de loueurs de bateaux et de nombreux organismes de tourisme venus de toute la France, participeront à l’événement.

Les visiteurs y rencontreront tout ce (et tous ceux) qui compte(nt) dans le secteur de la voie d’eau. Ainsi, ils pourront prendre contact avec des chantiers de fabrication de péniches de plaisance et de fret venus de France, de Belgique, des Pays-Bas ou d’Angleterre, avec des ports ou des haltes nautiques mais aussi découvrir les produits les plus récents du marché présentés par des motoristes, des équipementiers ou des shipchandlers. Des animations (promenades en bateau, maquettes téléguidées, démonstrations de pêche… ) émailleront ces journées. Un vide-bateaux sera organisé le long des quais de Saône. A visiter également : la Maison des mariniers racontant deux siècles d’histoire de la navigation.Tarifs adulte 4 €; enfant moins de 12 ans, gratuit. Renseignements : téléphone : +33380263954


Connoisseur largue les amarres
Article 3 du 02/03/2005

Après cinq mois d’hibernation, le loueur de bateaux reprend du service.

Figée depuis cinq mois sur l’île Sausay, la flottille anglaise de 40 bateaux est de nouveau prête à naviguer. Mises hors gel à partir de la fin du mois d’octobre, ces luxueuses embarcations ont quitté chacune leur tour la voie d’eau pour se retrouver dans l’atelier de l’entreprise entre les mains expertes des deux mécaniciens-carrossiers. Période propice pour ces derniers qui révisent, bichonnent et même dans certains cas, procèdent à des réparations d’envergure sur ces yachts parfois mis à mal par les plaisanciers. « Celui-là, avait été gravement endommagé l’été dernier lors d’un passage à une écluse. il a fallu refaire tout un côté », mentionne la patronne, Jillian Lambert
en passant devant un élégant bateau dont l’important dommage subit est aujourd’hui invisible.

Alors qu’une partie du personnel s’active dans l’atelier aux dernières révisions d’usage, Jillian pousse la porte de la penderie où ont été entreposés durant la morte-saison les 180 matelas, draps et têtes d’oreiller et autant de linges de toilette et autres housses de salons qui équipent l’intérieur des bateaux. « Tout ce linge a été enlevé et envoyé au pressing. c’est notre grand nettoyage d’hiver» déclare-t-elle dans un large sourire et un français parfait. Bref, tout ce beau linge sera remis en place dans son écrin respectif dans les jours qui viennent. Il faut dire que les adeptes de la plaisance, à l’image de cette famille suisse allemande venue hier spécialement à Gray « juste pour voir le bateau » qu’ils ont réservés pour la mi-mars, annonce la reprise de l’activité. Une activité chez Connoisseur qui démarre sans problème dès le mois de mars, car à bord de ces « gîtes flottants » dotés d’un confort dernier cri, on peut naviguer aisément sur la Saône deux semaines durant, et ce, sans aucune gêne.

Portes ouvertes les 16 et 17 avril

« Des vacances actives de plus en plus prisées des touristes », comme le mentionne Ian, le mari de Jillian « et abordables ». « Enfin pas plus cher, sinon moins qu’un séjour dans une station de ski », relève Ian. La clientèle Connoisseur à 80 % étrangère (américaine, anglaise, suisse, allemande… ) aime ce tourisme fluvial. « Cette autre façon de visiter une région séduit de plus en plus de monde et les Français également », constate le couple britannique présent en décembre dernier aux salons nautiques de Paris et de Londres. Alors pour sensibiliser le plus grand nombre au tourisme fluvial et faire découvrir la flotte Connoisseur installée sur l’Ile Sausay à Gray depuis bientôt 18 ans, Ian et Jillian ont décidé d’organiser des portes ouvertes. « Ici les gens ne nous connaissent pas. Ce sera pour nous l’occasion de leur présenter notre activité et pour eux de visiter nos bateaux. Toutes les demi-heures nous ferons une sortie sur la Saône avec une initiation à la conduite », annonce Ian. Peut-être aussi histoire de faire tomber les tabous autour de cette plaisance dite « de luxe » dont le prix de location d’un de ces bateaux, qui pour certains peuvent accueillir 12 personnes, peut-être divisé au prorata des candidats à la plaisance. Lors de ces portes ouvertes auxquelles s’associe l’office du tourisme de Gray, un marché de produits du terroir est prévu.

Made in England

Ces bateaux qui portent la griffe Connoisseur ont tous été construits dans le Norfolk en Angleterre, base de construction de la flotte depuis plus de cinq décennies. La société anglaise a été fondée par deux retraités de la marine. A ses débuts, elle construisait et commercialisait des bateaux de mer tout en bois. Reconvertie il y a trente ans dans les bateaux fluviaux, elle est aujourd’hui une des plus importantes sociétés de location de bateaux de plaisance opérant sur les voies navigables de France, d’Europe mais aussi des États-Unis. Il y a trois ans quand le PDG de Connoisseur est décédé, le loueur de bateaux a fusionné avec un autre géant fluvial « Crown Blue Line » naviguant sous le drapeau de « first choice ». Qui dit fusion dit souvent changement et sur la petite base de Gray qui a connu une année 2003 catastrophique, canicule oblige, le service cоmmercial a été supprimé. Aujourd’hui neuf personnes travaillent à plein temps, contre treize auparavant. Durant la période estivale le personnel est renforcé par dix personnes.


Branché sur (grand) canal
Article 2 du 11/01/2005

II n’y a pas que la route et lе rail dans le volumineux et actuel débat sur les transports. Nous l’avions un peu oublié, les dirigeants de la coopérative Interval nous l’ont rappelé hier lors de la visite de Dominique Busserеаu. Un ministre de l’agriculture qui fut d’abord un spécialiste de la question, d’où son premier poste au gouvernement.

A Interval donc, on plaide pour que la Saône, du moins dans sa partie en aval de Tavaux, puisse être mise à grand gabarit. Autrement dit que l’affluent du Rhône soit en mesure d’accueillir d’autres bateaux que les classiques et relativement petites “250 tonne” péniches. Et de rêver à une liaison Moselle-Saône ouverte aux chalands de 1500 tonnes. Ce qui pour les céréaliers basés à Gray ouvrirait de formidables perspectives, à la fois vers l’Allemagne et vers l’Italie, leurs deux donneurs d’ordres principaux hors hexagone. Philippe Guichard, le directeur d’lnterval, avance de solides arguments : envoyer des trains vers Fos coûte deux fois plus cher que la solution fluviale.

Sans compter (sic) que la SNCF a augmenté ses tarifs fret de 30 %, à l’heure où l’оn ne parle que de ferroutage et de la mise sur wagons des marchandises pour essayer de sauver ce qui peut l’être. A savoir des lignes voyageurs pas ou peu rentables. Privilégier les canaux, c’est aussi réduire lе nombre de camions sur les routes. Ça, les coopérateurs lе savent. Donc ils lе disent, en bons chantres du développement durable.
Gérard MOUGIN


Voie d’eau
Article 1 du 05/01/2005

Le syndicat chargé de la gestion du port de plaisance de Scey-sur-Saône se sabordera-t-il au profit de la communauté de communes des Combes ? Pour ou contre, tous sur le pont !

Un vent de mutinerie au sein du Sidacs (Syndicat inter-communal de développement et d’aménagement du canton de Scey-sur-Saône) ? Rien de tout cela. Simplement une réflexion qui s’engage, dont les conclusions seront décisives pour l’avenir de la structure. Certains de ses membres remettant son existence en cause. Le syndicat, créé en 1989, assurait jusqu’alors deux missions accompagner les communes dans la réalisation de leur réseau d’assainissement et assurer la gestion du port de plaisance de Scey-sur-Saône. Une première compétence en voie d’être abandonnée (lire ci-dessous). Reste la question du port de plaisance. Et là, les avis divergent. Il faut remonter aux origines de l’organisme pour comprendre les partisans du maintien du Sidacs.

Dix communes, sur les 26 du syndicat, ont particulièrement investi, pour aménager le site, avec l’espoir de rentrer un jour dans leurs frais Sсey, Vy-lès-Ruet, Chantes, Traves, Chassey-lès-Scey, Chemilly, Ferrière-lès-Scey, Maillet-et-Chazelot, Ovanches et Noidans-le-Ferroux (deux d’entre elles ne font pas partie de la communauté de communes des Combes). Certaines sont d’accord pour la dissolution et la passation de pouvoir, d’autres y croient encore. Même si depuis 1989, aucun bénéfice ne s’est dégagé, le budget s’équilibrant. Jean-Marie Le Bretton, élu président du syndicat le 20 décembre, ne s’en étonne pas : « Ce genre d’équipement n’est jamais rentable d’après Voies navigables de France (VNF). L’important est de retomber sur ses pieds ».

Un nouveau ponton

Un avis que ne partage pas Marcel Bégeot, vice-président du Sidacs et maire de Sсey Ces dernières années, nous ne touchions plus de taxe professionnelle. Mais à partir de 2005, elle sera à nouveau versée à Scey qui la partagera avec les neuf autres communes ». Persuadé également que les bénéfices n’apparaissaient pas dans les comptes, parce qu’ils « étaient réinjectés dans le budget global du Sidacs ». Il est vrai qu’à une époque, révolue, les finances du syndicat ont souffert d’une gestion trouble. D’où des conjectures. Jean-Marie Le Bretton, quant à lui, navigue entre deux eaux. Favorable à la dissolution du syndicat et en même temps respectueux de la prérogative des dix communes à trancher.

On évoque également la concession accordée par VNF pour exploiter le site, ensuite loué à Locaboat. Ne sera-t-elle pas annulée si le Sidacs se désengage au profit de la communauté de communes des Combes ? Jean-Marie Le Bretton a eu l’assurance de juristes de VNF qu’il n’en serait rien. Et les emprunts en cours ? Et les travaux programmés ? Des travaux d’un montant de 100000 €uros destinés à redynamiser le port avec notamment l’aménagement d’un nouveau ponton, d’une station de pompage des eaux usées… Les dossiers de subventions ont été montées au nom du Sidacs. Faudra-t-il tout refaire ? », se lamente Marcel Bégeot. A la communauté de communes, on ne s’avance pas. Aux dix municipalités de prendre leur décision. Mais si le Sidacs est dissous, la communauté des Combes, qui songe à se doter d’une compétence tourisme, serait naturellement la mieux placée pour reprendre la gestion du port.

Les projets seront menés à terme (complément d’informations)

La décision de renoncer à la mission « assainissement » du Sidacs a été prise dès 2003. L’objectif désormais est de finaliser les dossiers en cours », explique Jean-Marie Le Bretton. Le président, qui succède à Jean-Louis Sauviat, veut assurer la phase de transition et remettre tous les comptes à plat. Un choix motivé notamment par la montée en puissance ces dernières années des communautés de communes, dont celle des Combes. Certains trouvant inutile une super-position de structures intercommunales sur un même secteur. Car qui dit superposition, dit également des participations financières multipliées par le biais de cotisations ou d’impôt. Or parmi les communes membres du Sidacs, nombreuses sont celles dont le réseau d’assainissement est opérationnel depuis belle lurette. Et qui continue à payer leur cotisation avec le sentiment de le faire à perte. Une vraie inquiétude du coup s’empare des municipalités concernées par des projets en cours. Trois dossiers demandent encore à être menés à leur terme sur les territoires de Velle-le-Châtel, Boursières et Pontcey. Jean-Marie Le Bretton se veut rassurant. Pas questlon de laisser des travaux inachevés. Le Sidacs ira au bout de sa mission avant de tourner la page assainissement.
L. G

 

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