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Saone.org : Navigation et plaisance fluviale sur la Saône

 
Les archives des articles de journaux régionaux ou nationaux en 2003
 
 

Les articles ci-dessous proviennent des journaux L’Est Républicain et la Presse de Gray que nous remerçions.


« Deux Hommes par dessus bord ! »
(Article 1 en 2003)

Vérifier les voies d’eau du dispositif de secours, tel était le but de l’exercice organisé au tunnel de Saint-Albin.

Belle journée pour une balade fluviale sur la Saône. Quatre personnes s’en vont ainsi au fil de l’eau à bord d’un bateau de plaisance au départ de l’écluse de Ruptsur-Saône. Mais parvenues sous le tunnel de Saint-Albin, c’est la catastrophe. Suite à une collision, deux personnes tombent à l’eau… Il est 9 h 12 mardi quand une sonnerie retentit au poste de contrôle de Rupt. L’éclusier de permanence alerte le SDIS (Service départemental d’incendie secours) : « J’ai un bateau de plaisance en détresse sous le tunnel de Saint-Albin, avec 4 à 5 personnes à bord. Venez à mon secours, je pars avec la barque ». Au point central, le préfet Patrick Subrémon, les responsables de Voies navigables de France (VNF) et ceux des services de secours (pompiers, gendarmerie) sont attentifs au déroulement de l’exercice. Un système vidéo permet de savoir ce qui se passe sous le tunnel, long de 680 m. Des secours en provenance de Port-sur-Saône, Scey-surSaône et Vesoul sont mobilisés, soit environ 25 pompiers, essentiellement en aval du tunnel. A 9 h 16, l’éclusier part avec sa barque vers l’ouvrage d’art. Il arrive sur place neuf minutes après. Un premier véhicule de secours en provenance de Scey-surSaône se rend à l’écluse à 9 h 26. L’embarcation des pompiers atteint le même point à 9 h 36.

Trente-huit minutes chrono !

Pendant ce temps, l’éclusier a remonté dans sa barque spécialement aménagée les deux personnes tombées à l’eau, ainsi que deux autres plaisanciers. A 9 h 47, l’embarcation revient à l’écluse et les victimes sont prises en charge. Il faut à peine 38 minutes entre le déclenchement et la fin des opérations. Les pompiers en amont et en aval vérifient qu’il n’y ait pas d’autres personnes à l’eau. Le but de cette manoeuvre visait à tester les moyens dont dispose la subdivision locale de VNF pour secourir des personnes sous le tunnel. Un précédent exercice avait été organisé par les sapeurs pompiers en janvier 2000, puis quelques aménagements avaient été effectués : alimentation électrique, éclairage du tunnel, installation de deux caméras, mis en place de « coups de poing » pour déclencher l’alarme notamment. Ces travaux, pour un montant total de 183.000 € TTC, ont été financés en totalité par VNF. Mais l’exercice de mardi matin laisse encore apparaître quelques points noirs : l’absence de moyens de communication orale pour l’éclusier sous le tunnel ; la barque de VNF pas assez puissante (un moteur de plus de 5 cv nécessite le permis bateau mais ferait gagner 3 à 4 minutes sur l’intervention). Des corrections seront donc apportées pour optimiser la qualité des secours. Une fois le dispositif levé et la circulation rétablie sur le canal, les officiels ont rejoint Port-sur-Saône par voie d’eau. De quoi joindre l’utile à l’agréable, et promouvoir le tourisme fluvial après avoir vanté l’efficacité des services d’intervention.
Cédric FAURE


Un canal très fréquenté
(Article 2 en 2003)

En termes de fréquentation, le canal de la Saône est le 3e ou 4e au niveau national. Deux subdivisions de Voies navigables de France se répartissent les 90 kilomètres de chenaux de la Haute-Saône. Selon le préfet Subrémon, « le tourisme fluvial apporte une valeur ajoutée considérable au département ». Aussi le contrat de plan prévoit-il d’ici 2006 d’augmenter le nombre de plaisanciers sur le canal de 80.000 à 100.000, ce loisir étant actuellement en « forte expansion ». Après avoir effectué de nombreux aménagements en bord de Saône, on comprend pourquoi les exercices de sécurité bénéficient d’une grande attention de la part des services publics.


Les aiguilleurs de la Saône
(Article 3 en 2003)

Rencontre avec ces barragistes essentiels à la bonne tenue de nos rivières.

Sur la Saône comme sur toutes les voies navigables, des opérations d’ouverture et de fermeture de portes de barrages se succèdent d’amont en aval pour permettent d’évacuer ou retenir le surplus d’eau amené par les pluies. Cette opération a pour but de maintenir en permanence un niveau d’eau suffisant, propice à la navigation. Barragiste depuis 22 ans, Michel Damien en poste à Apremont est chargé avec deux de ses collègues barragistes-éclusiers de la bonne marche de ces opérations. « Nous intervenons sur quatre barrages, deux à clapets (portes métalliques qui sont actionnées par un vérin hydraulique), deux à aiguilles (ancien système de porte composé de chevrons de bois, nécessitant une opération manuelle demandant beaucoup d’efforts physiques, comme sur le barrage d’Apremont et celui de Gray) et deux petits barrages fixes », explique l’agent VNF.

Notre travail consiste à anticiper sur les caprices de la météo, pour cela on interroge les collègues des stations en Amont. En ce qui nous concerne c’est la station de St-Albin qui nous informe de la situation pluviométrique du moment, et d’un bout à l’autre de la Saône, chaque barragiste en amont informe son collègue en aval, avant d’intervenir », éclaire l’homme de la situation. « Il faut être très assidu pour effectuer ce travail, et ce, jour et nuit, nous nous relayons 7 jours sur 7 pour surveiller la Saône afin d’éviter qu’il n’y ai plus d’eau ou un trop plein. Les mariniers mais aussi les agriculteurs, les riverains, les pêcheurs et les propriétaires de bateaux sont tributaires de notre travail, si la régulation n’a pas été bien faite les incidences qui en découlent peuvent être catastrophiques », ajoute le barragiste. Ce dernier est intarissable sur l’histoire de la déesse Saône et de sa voie navigable qui comme il nous l’explique, a vu avec l’apogée du boom industriel dans les années 1850, s’ériger les premiers barrages permettant d’assurer un niveau d’eau suffisant pour permettre justement le trafic des péniches nécessitant 1,80 mètre d’enfoncement.

Sous haute surveillance

Les premiers barrages étaient à aiguilles et ce dernier nous apprend qu’il n’y a encore pas si longtemps de nombreux hommes ont perdu la vie en effectuant leur travail sur ces ouvrages. Ces derniers amenés à disparaître au profit de ceux métalliques et mécanisés, ne font pourtant pas peur aux agents VNF du secteur. « Il suffit de faire attention et puis nous sommes sécurisé par un harnais, c’est une habitude à prendre » lance le barragiste quelque peu attristé de savoir que dans un avenir proche, il ne pourra plus manipuler ses chevrons de bois, témoins d’un savoir faire et d’une autre époque. En ces jours de janvier, affairés à ces opérations d’ouvrages, ponctuées de temps en temps par quelques éclusages de bateaux, les barragistes parlent de leur métier avec amour et avec une certaine fierté, toute légitime. « Nous dirigeons nous même notre travail, nous sommes entièrement responsable de la voie d’eau. Certes les contraintes sont nombreuses mais en contrepartie nous avons la chance de travailler en pleine nature, et puis la Saône on ne s’en lasse jamais. Chaque jour est différent, on voit plein de choses si l’on sait observer ».
F.H


Une péniche coincée sous le pont de Saône
(Article 4 en 2003)

Début février, un jour en fin de matinée, la péniche “Ma’ Guitte” s’est mise en travers de la Saône, bouchant ainsi la navigation à hauteur du pont de Saône à Pontailler. Les mariniers venant d’Auxonne remontaient la Saône avec à son bord 230 tonnes de blé. La montée des eaux et le fort courant de la rivière ont fait basculer cette péniche qui s’est arrêtée à hauteur des piliers en pierres. Sur place on notait la presence de M. Seguin de VNF et de la gendarmerie locale. Les deux personnes à bord ont été évacuées, la navigation a été interdite tant que la péniche était dans cette mauvaise posture. Les manoeuvres pour la sortir de là devraient avoir lieu dès la baisse de la rivière qui est annoncée. De mémoire de Pontiliaciens, c’est la première fois qu’une telle chose arrive.

Nos envoyés étaient sur place et ont photographié en détail le débarquement de la marchandise et le sauvetage de l’embarcation. (voir ci-contre)

-> Plus de précisions sur notre Blog : cliquez ici


Le lifting de l’écluse n° 16
(Article 5 du 07/03/2003)

Durant le mois de mars, l’écluse de Gray est fermée à la navigation en raison de travaux. Les portes, vieilles d’environ 70 ans, et les canalisations vont être changées. Mardi, sur le Pont de Pierre les badauds qui profitaient de cette journée printanière ont pu assister à un spectacle assez peu courant : Celui de l’enlèvement des lourdes portes de l’écluse. Ces portes gigantesques pesant chacune 3 tonnes, en bonne place depuis 70 ans vont en effet être remplacées. Une grosse opération pour laquelle les agents VNF de la subdivision de Gray sont chargés de préparer le terrain. Entendez par là, qu’il leur faut procéder à la mise en place de batardeaux, éléments destinés à la mise à sec du sas de l’écluse pour pouvoir installer les nouvelles portes. En même temps que ces travaux de démontage de portes et de mise en place de batardeaux qui sont étanchés par une équipe de trois plongeurs, ceci afin d’en assurer le pontage, d’autres enlèvements s’opèrent.

Ceux de tuyaux de canalisation qui ont fait eux aussi leur temps et qui seront également remplacés. « Ensuite ce sera l’entreprise lyonnaise Fressinet chargée de la mise en place des nouvelles portes qui prendra le relais », explique Jean-Pierre Seguin, chef de la subdivision de Gray qui ajoute dans la foulée que « les nouvelles portes devraient être installées autour du 17 mars ». Encore un spectacle en perspective. « La partie génie civil concomitante sera faite par l’entreprise dijonnaise, SNCTP (Société Nouvelle de Constructions de Travaux Publics) ». Quant à la partie tuyauterie « elle est du ressort de l’Entreprise Diffusion Hydraulique de Valentigney (25) », poursuit l’ingénieur. La subdivision de Gray, qui compte dix écluses, voit aujourd’hui son parc d’ouvrage presque entièrement remis à neuf. Le coût de cette opération sur l’écluse n° 16 de Gray s’élève à 212.000 € et est financé à hauteur de 40 % par les fonds FEDER, 30 % par VNF (Voies navigables de France), 15% par la région Franche-Comté et 15 % par le Département.
F.H


Plaisance et Plaisirs de la Saône
(Article 6 du 30/06/2003)

Malgré la sécheresse qui pourrait, les jours à venir, impliquer de nouvelles mesures pour modifier le trafic fluvial, la Saône reste un forminable terrain de jeux et de découvertes. A proximité du tunnel de Saint-Albin, plaisanciers, plongeurs et retraités se partagent les eaux.

Eaux de vie

La sécheresse pourrait-elle nuire au trafic des plaisanciers et à la santé de la Pour l’instant, aucun drapeau noir en vue du côté du tunnel de Saint-Albin.
123 ans, 680 m de long, 7 de large. Voilà les caractéristiques de l’impressionnant « baromètre » de la Saône. Oui, le tunnel de Saint-Albin s’est joué des décennies comme il se joue des caprices du fleuve. Inusable. Inoxydable. Il se moque de cette sécheresse que tout le monde soupçonne à l’horizon. Lui est toujours à niveau. L’un des infirmiers en chef de ce monument, Martial Ribart, installé en aval, l’ausculte en permanence. L’oeil rivé sur les écrans de contrôle. Les doigts prêts à déclencher l’ouverture de douze écluses désormais automatiques, d’Ormoy à Charentenay [à Soing ; rectification Saone.org]. La modernisation est appréciée. « Tourner la manivelle pour chaque bateau par cette temperature là, ce serait inhumain ! »

Le natif de Chantes, fils d’éclusier, aux manettes depuis 1975, confirme que « la cote de la Saône, 2,30 m, est très basse, comme à la fin de l’été ». Depuis quelques jours, la préfecture envisage même de regrouper les bateaux aux écluses pour éviter « une trop grande fuite d’eau en aval ». Rien n’a filtré pour l’instant depuis la navigation à Gray, « pas de directives dans ce sens ».

Jeux aquatiques

Alors, pas de raz-de-marée sur les habitudes. Une embarcation après l’autre. « Pas de problème pour les bateaux de plaisance (20 par jour, », souffle Martial Ribart, « le souci concerne plutôt ceux qui font du commerce, des péniches pour la plupart ». Son collègue, en amont du tunnel, est alors chargé de « remonter le barrage à proximité pour faciliter le passage ». Martial est un loup solitaire, dans son travail. Par obligation. Rares interlocuteurs. Jamais de passants. Quelques plaisanciers souriants. Il se rattrape. Avec le son et l’image de jeunes plongeurs en amont du tunnel : un interphone et une caméra (discrets) le relient à ce terrain de jeux aquatiques. « Je les entend crier », s’amuse-t-il « mais c’est bon enfant. On ne va pas leur interdire de jouer ».

Ils sont parfois une quarantaine à plonger l’après-midi. « Quel spectacle ! », s’enthousiasme René, venu de Vernois-sur-Mance, avec des amis. Table de camping, véhicule à quelques centimètres de l’écluse. Aux premières loges, pour admirer les jeunes acrobates et les bateaux dans ce paradis vert où des centaines de Haut-Saônois viennent désormais s’immerger. Ces retraités ont bien remarqué que « l’eau était très basse ». Suffisant pour boire la tasse? Oui, mais pas n’importe laquelle. « Il y a encore assez d’eau pour boire du Pastis ! »
Xavier FRÈRE


« En bateau, c’est moins galère ! »
(Article 7 du 30/08/2003)

Pour compenser le léger retard pris dans l’aménagement du Pont-Neuf, c’est en bateau que des élèves du collège Robert Delaunay traverseront la Saône.

« Je suis très heureux de cette solution, qui a en plus le mérite de mettre en évidence l’un de nos atouts naturels majeurs », commentait Michel Alliot, maire de Gray et initiateur de cette idée originale. A l’hypothèse qu’ils avaient dans un premier temps énoncée d’assurer, par bus et via le Pont-de-Pierre, la traversée de la rivière pour les enfants piétons et cyclistes en provenance d’Arc-les-Gray par l’Allée des Parcs, ou du quai Villeneuve à Gray, les services du Département auront donc préféré cette formule plus… aquatique ! Et qui permet, en quelque sorte, de joindre l’utile à l’agréable pour les quelque 70 potaches attendus qui, en temps normal, n’auraient eu qu’à « enjamber » la Saône du haut du Pont-Neuf pour rallier le collège Robert Delaunay tout proche.

Contretemps

En temps normal, certes, mais l’important chantier dont cet ouvrage est le théâtre depuis le début de l’été et qui vise précisément à en sécuriser l’usage, en particulier pour ces élèves, a pris, du fait d’impondérables majeurs, deux petites semaines de retard. D’abord prévu pour être achevé à la rentrée, cet aménagement, sous la houlette du conseil général, va se poursuivre « jusqu’au 13 septembre ». Un léger contretemps qui n’a rien de catastrophique, au regard de l’ampleur de la réalisation, mais qui imposait tout de même à cette collectivité, également maître d’oeuvre en matière des transports scolaires, d’apporter une réponse efficace à la problématique. Or, entre quai Villeneuve et quai Mavia, sur ce simple principe que la ligne droite est le plus court chemin entre deux points, le choix du Vagabondo, la péniche de tourisme en résidence à Gray (70 places et un accompagnateur de sécurité), offre bien plus d’un avantage.

Dans la joie et la sécurité

D’abord, parce que cela permet de chambouler au minimum les habitudes de trajet des potaches concernes. Ensuite, parce que cette formule évite d’alourdir, par l’affrètement d’un bus supplémentaire, le flot de la circulation qui risque d’être déjà considérable sur le Pont de Pierre. Enfin, parce que cette belle aventure donnera aux collégiens le sentiment de poursuivre quelque peu leurs vacances…
Il en résulte une aubaine pour les scolaires qui, à compter du 2 septembre pourront utiliser ce service totalement gratuit, puisque intégralement pris en charge par le Département. Outre trois navettes par jour au minimum, et sous bonne escorte de la Police municipale de Gray, mise à disposition pour surveiller les opérations d’embarquement et de débarquement, les jeunes bénéficieront d’un cheminement sécurisé par la rue du 8 Mai, puis par une portion du rond-point du Chemin-Neuf jusqu’au parking du collège.

Autre détail important : ils pourront en toute quiétude entreposer leur « cyclo grâce à la générosité du garage Baulard, qui au pied du Pont-Neuf sur le quai Villeneuve, leur met à disposition son enceinte fermée. Bref, de quoi attendre sans trépigner d’impatience l’ouverture de l’ouvrage, annoncée autour du 15 septembre. A ce moment, les scolaires auront sans doute quelque amertume à ne plus voir que de très haut les eaux tranquilles de la Saône… Elle sera de courte durée, cette amertume, car le Pont-Neuf nouvelle version aura de quoi les séduire : parapets métalliques scintillants, lampadaires de la même veine, et surtout chaussée considérablement élargie intégrant voies cyclable et piétonnière protégées, constitueront alors leur chemin des écoliers. Dans des conditions de sécurité qui, cette fois, seront permanentes.
F. H

Le rendez-vous pour la navette est fixé, dès le 2 septembre, au droit du Blue Hôtel pour le quai Villeneuve et en face pour le quai Mavia. Horaires : le matin 7h 40 quai Villeneuve, le midi 12h 10 quai Mavia puis 13h 40 quai Villeneuve, le soir 17h 10 quai Mavia. Il est à noter qu’en cas ponctuel d’impossibilité de navette par bateau, le conseil général mettra un bus à disposition.


« Marins d’eau douce »
(Article 8 du 31/08/2003)

A Traves, les navigateurs amateurs peuvent désormais trouver leur bonheur dans le parc de loisirs Saône Valley

Tout a commencé comme une histoire de marin d’eau douce. A force de voir naviguer les embarcations sur la Saône, Nathalie et Didier Thabussot se sont mis à rêver, non pas de voiliers, mais de bateaux de plaisance. A Traves, petite commune en bord de Saône, ils ont donc acquis leur premier Zodiac. Avant de passer à l’étape supérieure avec le Quicksilver de leurs rêves. Jusque-là, rien que de très normal. Peu à peu cependant, s’est imposée l’idée d’en faire leur occupation principale: « On embarquait dès qu’on pouvait. Et on a rencontré beaucoup de gens qui trouvaient que c’était désagréable de rester coincés sur un bateau pendant une semaine entière ». Fort de ce constat, Didier a commencé à développer un concept unique, mêlant hébergement classique en chalet et tourisme fluvial. « A partir de 1998, on a décidé de monter le projet ». Cinq ans plus tard et de nombreuses difficultés aplanies, Saône Valley, parc résidentiel de loisirs, a enfin vu le jour. Depuis son ouverture le 14 juillet, les vacanciers plébiscitent la formule.

Navigation à la carte

Les touristes louent, pour un week-end ou une semaine, un chalet et un bateau. Ce qui leur permet de rentrer tous les soirs à bon port. Et de profiter de leur embarcation quand ils le veulent. Trois types de circuits fluviaux sont proposés, sur 100 km navigables. En amont, des promenades mènent vers Corre, tandis qu’en aval, à 50 km, Gray attend les plus chevronnés. Les vacanciers reçoivent avant le départ une formation complète afin de rapidement maîtriser les techniques de navigation. Le reste du temps, canoës, kayaks et vélos sont mis à la disposition du public. Il n’existe pas vraiment de client type, les férus de bateaux côtoient à la base les passionnés de pêche. Dans tous les cas, la formule s’adapte. Didier a déjà prévu de construire une piscine et une salle de fitness, histoire de diversifier l’offre durant l’hiver. En attendant, les apprentis marins sont invités à venir tâter de l’écluse. Même loin de l’air iodé, on se prend à rêver de grands espaces.
Reportage : Marie LE MOEL

Le parc résidentiel de loisirs de Saône Valley compte 8 bateaux d’une capacité de 5 personnes, et 8 chalets en bois, entièrement équipés, de 4 ou 6 personnes. Il existe de nombreuses possibilités : de Pâques à la Toussaint, location de chalet + bateau pour le week-end, la mini-semaine et la semaine. Tout au long de l’année, location de barque ou de bateau à la demi-journée ou à la journée. Les tarifs sont fonction de la période. Contact internet : www.saonevalley.com


« La rentrée hisse et ho ! »
(Article 9 du 02/09/2003)

Cap vers l’insolite. Direction Gray où les collégiens traversent la Saône en bateau-mouche. Pendant la convalescence du Pont Neuf

Gray, ville plaisancière. Et cité de la plaisanterie ? Des parents d’Arc-les-Gray ont bien cru, la semaine dernière, qu’on voulait leur faire avaler une couleuvre. Un courrier nominatif proposait en effet à leurs enfants collégiens d’emprunter le Vagabondo, une embarcation touristique barrée depuis 6 ans par Johnny et Jeanine Mino, pour franchir la Saône et rejoindre le collège Delaunay. En attendant la réouverture à la circulation du Pont Neuf prévue à la mi-septembre. L’offre a visiblement rencontré un écho très favorable. Ce mercredi matin, à 7 h 30, quelques 80 élèves attendaient le bateau-promenade sur le quai Villeneuve. Plus quelques gens costumés des services décentralisés et des mairies de Gray et Arc. Le tout enrobé d’un bel emballage publicitaire. A événement exceptionnel, présentation extraordinaire. La veille, pour la simple rentrée des 6e, l’embarcadère était sans maquillage. Pour sa première rentrée, Samir, 12 ans, avait pris seul cette navette spéciale. « Non, il faut venir mercredi matin, pour les 5e, 4e, 3e, il y aura plus de monde », suggérait un haut-placé du département. « En plus, les banderoles du conseil général seront installées ». Coup de pub, folklore politique ? Certainement ! Mais aussi, il faut le reconnaître, belle entrée en matière pour des collégiens parfois minés par le retour en classe.

« Un hors-bord ce serait le top »

« Il y avait probablement d’autres solutions », estime le président du conseil général Yves Krattinger. « Mais quelque part, on a fabriqué dans l’esprit des enfants des souvenirs positifs pour l’avenir ». Un effort jugé d’ailleurs compensatoire. Car la plupart des collégiens, qui retrouvent un tant soit peu le goût des vacances à chaque traversée, résident à Arc-les-Gray et ne sont pas titulaires d’un titre de transport scolaire pris en charge par le département. Qui doit en plus débourser 30 € la traversée pour ce « pont flottant ». Le résultat séduit en tout cas une grande partie des collégiens de Delaunay. « C’est rigolo d’aller à l’école en bateau », s’entendent Aurore et Loïc. « Ça n’va pas très vite », regrette Marc. « Un hors-bord, ça serait le top ». Guillaume trouve que « ça fait un peu bizarre. On est content de prendre le bateau mais, après, c’est retour à l’école. Pas du tout la même sensation ».

Itinéraire bis

Imen n’est pas franchement rassurée : « J’ai pas envie de prendre le bateau. Enfin, j’n’ai pas vraiment d’autre solution. A part traverser à la nage ». Pas top comme idée ! Surtout que 300 m en amont, il suffit d’emprunter le Pont de pierre pour traverser la Saône. Un itinéraire bis que suivra vendredi midi uniquement le car départemental affrété spécialement, « car le bateau a déjà pris un engagement pour promener des touristes ». C’est parfois vraiment bon de se faire mener en bateau !
Eric BARBIER


Système de chauffage défaillant sur un bateau
(Article 10 du 15/10/2003)

Dimanche en début de soirée, les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Gray se sont rendus quai Mavia où des passants avaient signalé une forte odeur de chaleur qui s’échappait d’un bateau de location appartenant à la socièté Crow Blue-Line de St Jean de Losne (21). Après vérifications, il s’est avéré que c’est le système de chauffage mis en route par les plaisanciers absents au moment des faits qui a connu une défaillance. Les plaisanciers, une famille suisse qui était partie dîner dans un restaurant, a été avisée du sinistre dès son retour au quai. Elle a été transportée dans un hôtel pour la nuit avant d’être récupérée le lendemain par le loueur de bateau. Le service de Navigation était sur place.


Vandalisme à la centrale de Vereux
(Article 11 du 15/10/2003)

Le centrale hydroélectrique de Vereux a été la cible d’actes de vandalisme à plusieurs reprises. Jeudi 2 octobre dans l’après-midi, la porte du tableau électrique a été fracturée, des clefs et de l’outillage ont disparu, les planches de rehausse du déversoir ont été enlevées et jetées à la rivière. Le phénomène s’est renouvelé vendredi 3 octobre et dimanche 5 octobre. A la suite de plaintes déposées à la gendarmerie de Dampierre-sur-Salon, les auteurs de ces méfaits ont été identifiés. Dimanche 12 octobre, le vandalisme a repris au village de Vereux qui a perdu un peu de sa sérénité car des habitants se plaignent de plus en plus de tels actes de vandalisme dans le village.


Les bords de Saône réaménagés
(Article 12 du 26/10/2003)

Le renouvellement brutal de la zone de fréquentation de l’allée cavalière de l’écluse, côté est, a surpris bon nombre de Portusiens. Ces arbres avaient été plantés peu après la construction du canal, fin du XIXe siècle. Plus récemment pour 221 marronniers et deux frênes plantes. Un nombreux public fréquente ces lieux agrémentés d’équipements sportifs, touristiques et des voies de communication. Malgré un aspect extérieur non alarmiste, l’expertise diagnostiquera des risques sérieux pour la sécurité : chutes de branches… Un diagnostic de l’état sanitaire des arbres expertises a été réalisé. En cette matière, le risque zéro n’existe pas ; tout arbre peut se rompre ou être déraciné.

Sur ces relèves, de nombreuses caries, des pourritures, des cavités ouvertes ont été constatées. Ces éléments portent atteinte à la solidité de ces arbres. La fréquentation importante du public doit entraîner obligatoirement des travaux de taille pour sécuriser cet endroit. Les VNF ont en charge la gestion du site et ont principalement pour responsabilités, la sécurité, la conservation de son aspect paysager, et sur le patrimoine en raison de l’âge des arbres. Les travaux planifiés sur 15 ans ont été divisés en tranches :

  • 2001 : expertise sanitaire. Elagage de sécurité et abattage de six arbres juges dangereux.
  • 2003 : coupe de la première partie de l’allée.
  • 2008 : plantation sur la première coupe et abattage pour la deuxième coupe des arbres vers l’écluse.
  • 2013 : plantation sur la deuxième coupe.
  • 2018 : abattage des arbres pour la troisième coupe.

La restauration débutera rive gauche. L’élément paysager est vieillissant et sa valeur diminue rapidement. Il ne faut pas voir que l’impact négatif de ces travaux d’abattage. Un renouveau suivra cette restauration nécessaire.


 ” DANS SES VEINES COULE UNE RIVIERE ” 
Article 13 : Hors Série Pays Comtois 2004

Jumelles sur le nez, Dany scrute au loin l’arrivée des prochains visiteurs de « son » écluse et, déjà, un sourire hospitalier illumine son visage. Dany Varin et la Saône, c’est une histoire d’amour qui ne date pas d’hier. Elle en connaît les méandres par coeur pour les avoir sillonnés des années durant avec le bateau familial. Mais quand l’occasion lui a été offerte de faire rimer profession et passion, elle n’a pas hésité une seconde. Il y a sept ans, son amie responsable du port de Savoyeux lui propose des remplacements d’été à l’écluse. « L’eau, c’est ma grande passion et un véritable mode de vie. A son contact, loin du stress urbain, tout devient douceur et convivialité.

Et… notre rivière est tellement jolie » Depuis, à chaque belle saison, Dany officie avec autant de gentillesse que d’énergie à la « queue de vache » de Savoyeux. A la croisée de toutes les bases de location, c’est un point « référence » de la navigation sur la Saône où l’on comptabilise les passages des embarcations de plaisance. Notre gardienne des portes fluviales ne se lasse pas d’accueillir ces touristes d’eau douce, un peu plus nombreux chaque année. Le métier a changé, l’écluse s’est automatisée, la batellerie n’est plus ce qu’elle fut, mais le goût de l’eau, et celui des autres, suffit largement au bonheur de Dany.


Sur la voie d’un désherbage thermique
Article 14 du 21/11/2003

En chasse contre les polluants, la subdivision des Voies navigables de France vient d’acquérir une désherbeuse thermique à infrarouge.

En 1999, les Voies Navigables de France signaient la charte des grandes entreprises publiques pour le développement durable. L’établissement marquait ainsi sa volonté de maintenir une croissance soutenue de son activité dans le respect de l’environnement et de l’équité sociale. Les voies d’eau sont des milieux naturels à fortes valeurs économiques et aux multiples usages. Conjuguer l’ensemble des activités liées à la voie d’eau avec la prévention des pollutions, la préservation et la restauration de la biodiversité des milieux associés, constitue un enjeu majeur de l’établissement. Ainsi dans chacune des missions qui lui sont confiées, VNF s’attache à instaurer de nouvelles pratiques respectueuses de l’environnement, que ce soit au niveau de la restauration du réseau navigable, son exploitation et l’entretien de ses berges.

Précurseur

VNF, une des premières administrations à appliquer la loi sur l’eau, vient de prendre encore de l’avance en matière environnementale et notamment en matière de désherbage. C’est sur la subdivision de Gray que ce nouveau procédé vient d’être adopté grâce à l’acquisition d’une désherbeuse thermique à infrarouge, sorte de petit four écologique. Explications de Jean-Pierre Seguin, le chef de la subdivision de Gray : « Ce procédé est une alternative aux désherbants chimiques dont les conséquences désastreuses ne cessent d’être dénoncées chaque jour. Il permet, grâce aux ondes de lumière, transformées en chaleur, de détruire les protéines des parties aériennes des
plantes et provoquent l’éclatement de leurs cellules. La plante ne pouvant plus assimiler la lumière du soleil, la circulation de la sève vers les racines se trouve interrompue. Dans ce procédé, il n’y aucune pollution possible ».

Pratique et simple

Fonctionnant au gaz, énergie majeure dont la souplesse d’utilisation et ses différentes capacités de stockage en font une énergie adaptée à des usages environnementaux, cette désherbeuse nouvelle génération agencée à un tracteur, va traiter en chauffant sur un rayon de 50 km, tous les chemins de halage du secteur ainsi que les pavés des quais et autres perrés qui bordent la Saône. « Il n’y a aucun risque d’altération des revêtements, ce système de désherbage ne détruit ni la faune ni la flore utiles à la végétation, la chaleur ne pénétrant pas à plus de 5 mm dans le sol. Par contre, tous les germes pathogènes ainsi que les larves et les oeufs contenus dans ces premiers 5 mm sont détruits », informe Marc Lancelin, de la société MM. Environnement, spécialiste en matériel environnemental. Sur le terrain, l’équipe affectée à cette tâche a déjà bien en main la machine. « C’est le système le plus simple que l’on peut trouver, le plus pratique et le plus facile à mettre en oeuvre », assure le patron de VNF qui avoue avoir longuement planché sur le sujet avant de décider de l’acquisition de cette désherbeuse thermique d’un coût de 22 500 €. Un investissement qui privilégie l’amélioration continue des pratiques et la prévention des pollutions.
F.H


Replantation de l’allée cavalière à Port-sur-Saône
Article 15 du 22/11/2003

Les habitués d’une promenade le long de l’allée cavalière de l’écluse ont pu remarquer que les travaux de replantation des marronniers abattus il y a quelque semaines sont déjà bien engagés. En effet, c’est avec le concours de la Direction des affaires culturelles (DRAC) et de l’Office national des forêts (ONF) que Voies navigables de France (VNF) a fait procéder à la restauration de cette allée, chère à de nombreux promeneurs. Une entreprise spécialisée a en charge de replanter 76 arbres de même essence et d’une taille respectable en lieu et place des 27 abattus. La différence entre ces deux chiffres prouve, si besoin est, que cette plantation a déjà beaucoup souffert des assauts du temps puisque les marronniers ont été replantés suivant les plans originaux. Cette opération s’inscrira dans la durée, afin de laisser à nos
descendants une image fidèle de notre patrimoine et c’est pourquoi une deuxième tranche de même nature (abattage et plantation) sera menée en 2008 pour remplacer ces arbres vieillissants.

 

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