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Saone.org : Navigation et plaisance fluviale sur la Saône

 
Les archives des articles de journaux régionaux ou nationaux en 2000
 
 

Les articles ci-dessous proviennent des journaux L’Est Républicain et la Presse de Gray que nous remerçions.


Ecluse de Charentenay bloquée pour plusieurs jours
(Article n° 1 année 2000)

Samedi matin, un bateau de plaisance est à l’origine d’un incident d’éclusage, à l’écluse de Charentenay qui va immobiliser l’utilisation du sas pendant plusieurs jours. Une famille de plaisanciers helvétiques a éclusé leur bateau de plaisance à l’écluse électronique et automatique de Charentenay. Les consignes d’utilisation de l’écluse n’ont pas été respectées, car l’avant du bateau touchait les portes de l’écluse. Quand le niveau de l’eau a monté dans le sas, le bateau a suivi le mouvement mais l’avant de l’embarcation était prisonnier sous un épar de la porte de l’écluse. L’arrière du bateau, dont le coque est en acier, a commencé à se lever, puis la porte de l’écluse est sortie de son emplacement, sous la poussée. Le vérin est tordu ainsi que l’armature de la porte.

D’après les services de la navigation, l’écluse sera immobilisée pour plusieurs jours. Une grue devait venir hier en soirée de Besançon afin de dégager le bateau et entreprendre ensuite le démontage de la porte pour faire les réparations. Des hommes-grenouilles doivent également intervenir afin de faire ces réparations. Il semblerait que les plaisanciers en cause n’avaient pas les notices d’utilisation des écluses automatiques. Cet accident d’éclusage n’a heureusement fait aucun blessé, mais il n’a pas manqué de soulever le mécontentements des autres plaisanciers, bloqués samedi.


Leçons de navigation après la réouverture de l’écluse de Charentenay
(Article n° 2 année 2000)

Un bateau de plaisance a endommagé samedi matin, la porte de l’écluse de Charentenay. Compte tenu des dégâts importants, les premiers spécialistes en la matière laissaient craindre un arrêt de fonctionnement de plusieurs jours (E.R de dimanche). Les employés des “Voies navigables de France” ont fait des miracles samedi après-midi, aidés par une grue bisontine et trois plongeurs.Samedi à 19h, la porte était remise en place et il était possible de faire fonctionner l’écluse en “mode manuel” et l’éclusier devait ouvrir et fermer la porte en cause à l’aide d’une corde. Belle performance qui a permis aux utilisateurs du canal et de la Saône de poursuivre leur cap et de remercier en passant les hommes de “VNF” qui ont fait merveille.

A qui la faute ?

A chaud, un plaisancier mulhousien n’a pas manqué de s’en prendre aux loueurs de bateau de plaisance pour qui l’argent prime avant la sécurité. “Point besoin de permis, une courte initiation pour manoeuvrer l’embarcation, ils encaissent le chèque et lâchent des novices sur l’eau avec un bateau”. Pour les plaisanciers qui remontent la Saône, l’écluse de Charentenay est la première écluse électronique automatique en fonctionnement qui se trouve sur leur chemin. Deux écluses ont récemment été automatisées à Labergement et Auxonne, mais elles fonctionnent encore sous surveillance. De plus l’écluse de Charentenay accuse un dénivelé de 3,40 mètres. Cette différence de niveau et l’automatisation des vannes font que le remplissage du sas se fait avec quelques remous et il faut être très vigilant pour maintenir le bateau en bonne position dans l’écluse.

Certes il eut été possible d’arrêter le cycle de remplissage de l’écluse, pour cela il fallait tirer la “canne rouge”, mais samedi le plaisancier était trop loin de cette fameuse canne salvatrice. Normalement ” VNF” distribue largement les instructions relatives au fonctionnement des écluses automatiques qui devraient être distribuées aux utilisateurs des voies fluviales. Cependant tous les loueurs ne sont pas à mettre dans le même sac. Car à “Saône Plaisance” au, Port de Savoyeux, la mise en main d’un bateau demande environ une heure et demi et l’instructeur ne manque pas de rappeler les instructions de fonctionnement de l’écluse automatique et les dangers à prévenir, en plus de l’instruction relative au bateau. Cet incident qui s’est terminé de manière heureuse reste isolé malgré un trafic important en cette période estivale. Cependant une présence humaine à l’écluse de Charentenay aurait permis d’éviter cet accident.


Une pénichette en feu sur la Saône
(Article n° 3 année 2000)

Le bateau a entièrement brûlé, puis coulé, obstruant la Saône au PK 374 au nord de Conflandey.

C’est peu après 23 h, jeudi, que l’incendie s’est déclaré à bord d’une pénichette de 16 mètres qui remontait la Saône. Le bateau venait de passer l’écluse de Conflandey et se trouvait au PK 374 lorsque le propriétaire, un Allemand qui était alors seul à bord, a entendu un bruit suspect. Il a alors découvert que le feu avait pris dans la cale moteur. La pénichette étant totalement en bois, et l’endroit étant assez désert, il ne restait plus au plaisancier qu’à quitter rapidement le navire. Le feu a totalement détruit l’embarcation, qui a ensuite coulé partiellement, bloquant la Saône, peu large à cet endroit. Les pompiers de Vesoul, ainsi que les gendarmes de la brigade territoriale de Vesoul, se sont rendus sur les lieux. Hier marin, ce sont les hommes des VNF (Voies navigables de France) qui étaient sur place, pour tenter de dégager l’épave. Dès le début de matinée, la circulation fluviale était totalement interrompue sur la Saône, entre les écluses de Conflandey et de Montureux les Baulay.


Le tunnel fluvial de Savoyeux ausculté
(Article n° 4 année 2000)

A Savoyeux, un canal permet aux péniches de couper un bras de la Saône impropre à la navigation. Ce canal traverse tout droit un méandre de la rivière et un tunnel a dû être réalisé en 1840, permettant à cette voie navigable artificielle d’arriver au Port de Savoyeux. Cette oeuvre d’art de 643 mètres de long est la cible de soins particuliers des services ces “Voies Navigables de France”. Un plan de restauration de l’édifice a été élaboré. Avant d’entreprendre les moindres travaux, il était indispensable de dresser l’état des lieux de la voûte du tunnel. Pendant une semaine, une entreprise spécialisée a travaillé à une prise d’échantillons dans la voûte, sous forme de “carottes”, afin d’expertiser l’état de la roche. De plus, de petites caméras vont se faufiler dans les trous réalisés afin de mieux informer les ingénieurs.

Ces travaux ont été effectués pendant la nuit afin de ne pas entraver la circulation fluviale qui est à son apogée en cette saison. Une barge a été réquisitionnée afin que l’équipe installe son matériel et “Titi”, de “VNF”, pilote le pousseur qui permet à l’ensemble de se déplacer au gré des travaux. “Titi” est un expert, il a déjà oeuvré pour la restauration du tunnel de Saint-Albin voici une dizaine d’années. D’après les premières constatations, la voûte du tunnel est constituée de trois variétés de calcaires. L’un friable, l’autre poreux et le dernier très dur, provenant très probablement de trois carrières différentes. Ces différences de pierres dressent un état variable de la voûte. Il reste à attendre le rapport des experts afin de mettre en place un plan de restauration.


Une péniche heurte le pont de Chantes
(Article n° 5 année 2000)

Il était près de 12h15, mercredi, lorsqu’une péniche longue de 40 m, qui descendait la Saône avec 250 tonnes d’engrais vers les Pays-Bas, s’est immobilisée à hauteur du pont de Chantes. Le bateau, qui avait à bord un couple de mariniers hollandais, venait d’heurter un piliers du pont qui permet à la route de traverser la Saône. Les deux occupants sont sortis indemnes. Ils ont pu alerter le service de la navigation, alors que l’intervention des plongeurs ses sapeurs-pompiers, s’avérait, finalement, inutile. La voie d’eau de la péniche est telle que l’avant touche le fond à 2 m de profondeur. Il faudra l’intervention d’une société de levage pour que la cargaison puisse reprendre sa route.


Explosion sur un bateau, un homme sérieusement brûlé
(Article n° 6 année 2000)

Il était 11h hier quand une explosion a retenti et une fumée noire s’est échappée d’un petit bateau de plaisance (6 à 7 m) amarré au quai de la halte nautique de Scey-sur-Saône. Le propriétaire se trouvait seul à l’intérieur de l’embarcation et ses cris ont alerté l’entourage; heureusement, son épouse était à l’extérieur. L’incendie était dû à une fuite de gaz. Pompiers, Samu, médecins, rapidement sur les lieux, ont donné les premiers soins au propriétaire qui souffre de sérieuses brûlures, notamment au visage et aux bras (brûlures au 1er et second degré). Il a été transporté vers le centre hospitalier de Vesoul, où ses jours ne sont cependant pas en danger.

 

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